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Mise à jour 12.05.2020 etoile

 

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-SDF-
Séance Disciplinaire Froide

Une notification de son départ du domicile venait tout juste d'arriver dans Mon Téléphone. Avec la géolocalisation il M'est possible de le suivre à tout moment et dans tous ses déplacements. Une deuxième notification Me signalait sa proximité.

Quelques instants plus tard, à son arrivée J'étais Debout dans le vestibule, Impatiente, Coléreuse et Impétueuse, l'expression sévère dans les yeux, un sourire sadique bien présent dans le cœur. Une canne de rotin flexible prolongeant MA MAin, prête à entreprendre un exercice échafaudé. Aucun mot n'est prononcé, pas même bonjour, et d'un mouvement du bras, l'index pointé, Je lui désignais l'endroit où se diriger.

Il était pâle, craintif, regard hagard, bouche sèche, narines battantes, tête penchée en avant sur une échine courbée. Il savait ce qui l'attendait, car il avait encore désobéi et ce jour là, il était absolument conscient que ce serait une punition ultime, sans équivoque. Tel un mouton de Panurge il gagna le cheval d'arçon placé au centre de la pièce. il déboucla sa ceinture, déboutonna son pantalon et le fit glisser jusqu'aux chevilles. Dans un soupir de nervosité, (d'ailleurs ce soupir lui coûtera encore plus cher), sa culotte suivit la même descente et lui restreignit un tant soit peu les jambes. il se pencha sur le cheval, plié en deux, la peau de son arrière-train bien tendue, la tête rejoignant presque le sol. Je lui attachai les poignets aux chevilles avec des menottes. immobile et impuissant, son postérieur livide était maintenant grandement offert à Ma Vue, et Je M'apprêtais à lui administer une punition qu'il n'allait pas oublier de sitôt.

J'étais Juge et Bourreau, il fallait à tout prix que ce soit une correction plus qu'exemplaire. Mes Instincts Cruels bouillonnaient en Mon For Intérieur, Ma Volonté de sanctionner fortement ses odieux comportements était énergiquement ancrée dans Ma Tête. Il n'y avait plus de retour en arrière, une sentence judiciaire devait s'appliquer coûte que coûte, jusqu'à la fin, comme prédéterminé, sans aucun mot de sécurité, sans plaidoiries de pitié, sans rouspétance et sans plainte. On aurait pu entendre une mouche voler tellement l'ambiance était tranquille. Ma Canne ayant séché un peu, J'en pris une autre qui avait trempé quelques heures auparavant dans le bac apprêté pour la circonstance.

Debout près de lui, Frénétique et Déterminée, dans le calme cosmique conjonctuel des lieux, Je levai le bras aussi haut que possible. La canne rompit l'impassible silence, dans un sifflement aigu et strident, s'abattit en fendant les airs pour finir sa course dans un éclat de bruit qui attestait de la percussion de la cible et l'atteinte de l'objectif. il n'osa pas crier, ni même gémir, car il avait été avisé maintes fois auparavant, lors de rossées précédentes rigoureuses, que cela lui doublerait exponentiellement le nombre de coups. Seul le sursaut lors de l'impact raide et brutal confirmait la douleur aiguë que Ma Volonté commandait. Je n'ai pas compté les coups, mais une cinquantaine, ou peut-être une centaine de battements saccadés lui furent appliqués avec une précision chirurgicale méticuleuse et une acuité bien calculée, entraînant une danse rythmée des fesses correspondant à la cadence bouillonnante du châtiment. Les joues postérieures et le haut de ses cuisses devinrent le canevas de zébrures rouges avec des boursouflures que J'aurais aimé palper pour M'assurer d'un ouvrage bien exécuté, mais Je ne pouvais Me permettre à ce moment là de le faire, car la bastonnade devait impérativement se passer dans un cadre de Froideur Extrême afin de lui faire comprendre Ma Contrariété et Mon Mécontentement suite à ses inconduites répétitives. il ne devait pas interpréter Mon Exploration Cutanée comme une caresse.

il n'avait jamais pleuré lors de punitions antérieures, mais ce jour là, Je vis une certaine rougeur dans ses yeux ainsi qu'une congestion lacrymale annonçant un sanglot secret et une possible arrivée pressante de larmes qui n'échappèrent pas à Mon Attention. La rage s'étant toute faufilée et échappée à travers la canne punitive pour s'achever et mourir sur ses fesses endolories, le cœur rasséréné à la suite de cette déculottée effectuée dans les Règles de l'Art, Je le détachai en silence, lui permetant de se redresser et de relever ses vêtements.

D'un signe de la Main Je lui indiquais la sortie. Toujours sans dire un mot, dans le mutisme le plus total et le calme le plus glacial.
Je doute qu'il recommence, du moins pas de sitôt.

Il a fait froid. Vraiment très froid.


MA
Maîtresse, et aussi Disciplinaire.

 
   
   

 

     
     

 

 

 

 
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